[Présentation] Sokar

Nom du Personnage : Sokar



Age : 20 ans

Peuple : Stygien (Cité indépendante d’Harakt)

Religion : Set et son panthéon, (plus spécifiquement Harakt, l'Oeil de Set, dieu Faucon)

Description Physique : Crâne rasé, visage aquilin, peau sombre et yeux clairs

Caractère : Rusé, souriant, difficile à garder en place.

Histoire avant l’exil : Sokar est né dans la Cité d’Harakt, où vivent les chevaucheurs d’aigles qui observent le ciel pour le culte de Set, à l'image du dieu Faucon qui donne son nom à la cité. Comme son père et son grand-père avant lui il était destiné à intégrer la garde des Prêtres, mais son attitude roublarde et ses problèmes avec la hiérarchie l’éloignèrent de ce destin déjà tracé. Sokar n’aimait pas qu’on lui donna des ordres, les hiérarchies religieuses lui étaient pénibles. Il préférait courir les plaines et les montages à la recherche des meilleurs point d’observation. Son œil et son arc était des armes redoutables contre les espions d'Ibis infiltrés dans les convois et les caravanes. Au lieu de devenir l’un de ces arrogants et obéissant soldats d'Harakt, il entre au service direct d’une vieille Archiviste, Djedrâ qui se servit de la jeunesse de Sokar pour lui quérir d’anciens tomes perdus ou volés autour d’Harakt et parfois un peu plus loin. Explorateur infatigable et zélé, il n’était pas le seul à répondre à l’appel de l’archiviste. Dans sa soif de savoir, Djedrâ envoya ses serviteurs aux quatre coins de la Stygie, pour arracher à des sectataires d'Ibis les secrets qu'ils volaient à la véritable Stygie.

Sokar commença à se poser des questions sur les motivations de son employeur, car il ne comprenait pas pourquoi Djedrâ persistait à vouloir tenir son activité secrète, alors qu'elle aurait certainement donné beaucoup de prestige à son instigatrice et par ricochet, à lui-même. Son rival parmi les questeurs se nommait Babek, plus âgé moins subtil, mais jaloux de sa position de premier parmi les agents de l’Archiviste, il ne cessait de le provoquer et de tenter de compromettre l'intégrité de Sokar aux yeux de Djedrâ. La vieille femme jouait subtilement de cette rivalité, et Sokar ne comprit pourquoi que trop tard.

A force de patients recoupements, Sokar découvrit l'objet de ses craintes : Dejdrâ recherchait principalement des ouvrages parlant d’invocations démoniaques, mais elle les noyait dans des recherches plus neutres pour que ses propres questeurs ne comprennent pas quel était son but réel. Dans sa jeunesse, elle avait eu un amant qui fut sacrifié à Set, et elle ne l’avait jamais accepté, passant toute sa vie à trouver un moyen de le ramener à la vie. Pour le corps, c’était impossible, mais elle pouvait enfermer l’âme de son amant dans le corps d’un autre homme en pleine santé… Ses questeurs étaient là pour lui fournir le vivier dont elle avait besoin. Non seulement elle cherchait à servir un autre maître que Set, mais en plus, elle voulait lui voler une âme.

Sokar la confronta et tenta de s’allier Babek en lui expliquant tout. Mais ce dernier n’en crut pas un mot et lui décocha une flèche qui vint se ficher dans une épaule. Incapable de se défendre, Sokar prit la fuite. Dejdrâ alerta la Garde du Dieu Faucon qu’un traître au service d'Ibis avait tenté de lui échapper et dénonça Sokar.

Mais l’archiviste ne pouvait pas risquer que Sokar subit un procès, il lui aurait trop facile d’exposer la vieille femme pour ses crimes et que cela remonte et alerte des autorités supérieures, même si Sokar mourrait. Aussi fit elle mine de lui faire un faveur en le condamnant à l’exil plutôt qu’à une mort certaine. Pas de procès, pas de risque...

Privé de sa seule chance de s’expliquer, Sokar fut jeté au désert, la pointe de la flèche de Babek encore plantée dans son épaule.