Chroniques d'exil
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Présentation de Périclès

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Présentation de Périclès Empty Présentation de Périclès

Message par Estebrand 28.07.18 0:53

P É R I C L È S
Présentation de Périclès F99e52f9a44c805b4bcfa00110bdaf4a-db1u9a7
Age : 33 ans

Peuple :
Némédien

Religion :
Officiellement, Mitra

Description physique : Périclès a une silhouette athlétique, la musculature d'un homme d'action dans la moyenne - sans doute que son passage sur la croix l'a un tantinet amaigri. Il a les cheveux fauves et les yeux gris caractéristiques des hyboris ; des traits assez fins, ses pommettes hautes et son nez aquilin lui donnant un air impérial. Son regard vif, son sourire inaltérable et son air bienveillant en font un homme tout à fait charmant.

Caractère : Très patient et méthodique. Il n'a que rarement un mot plus haut que l'autre et préfère avoir un argumentaire solide que de l'énoncer en braillant., conservant un certain flegme en toutes circonstances. C'est un homme assez discret, courtois, qui apparaît comme bienveillant et digne de confiance.


Son histoire avant l'exil :

Je suis Périclès, Inquisiteur de Numalia, sous les ordres du célèbre Demetrio.
Depuis le fiasco du Temple de Kallian, ayant fait plusieur morts - dont le neveu du gouverneur et Kallian lui-même - et depuis que nous y avions retrouvé le corps décapité d’une abomination rituelle échappée des rites de l’ancienne Achéron, le chef du conseil inquisitorial de Numalia a préféré munir sa police d’un connaisseur en arts occultes. Moi.

Je suis fils de l’explorateur de renom, Dectero. Un chevalier Poitanien condamné pour avoir défié l’autorité de Numédides. Visiblement, le Seigneur Trocero qui partageait quelques de ses aversions contre le Roi décadent d’Aquilonie, lui préféra l’exil à la mort. C’est ainsi que mon père se réfugiait en Némédie, où les ennemis de Tarantia sont les bienvenus.
Ma mère, elle, était moins appréciée.

Lors de ses voyages à Zamora, mon père fit la rencontre d’une enchanteresse. Autrefois prêtresse de Ashtoreth, mais excommuniée après avoir essuyé un viol. On dit que ces prêtresses perdent leur don de prémonition avec leur virginité, mais ça n’était pas tout à fait le cas de ma mère. Elle était diseuse de bonne aventure dans le Maul d’Arenjun, quand elle vit Dectero pour la première fois, alors que celui-ci était sur la trace du Dieu Khitan Yag-Kosha.

Ils me contaient qu’ils s’étaient épris l’un de l’autre au premier regard, et que mon père l’avait ramené avec lui à Numalia. Mais je suspecte une histoire plus complexe derrière les regards mélancoliques de ma mère vers l’Est.

Quoi qu’il en soit, elle ne fut pas appréciée en Némédie, pour - ou plutôt à cause de -  ses dons et eu tôt fait d’être appelée “sorcière” par tout ces bas-du-front qui n’avaient aucune science quant à la sorcellerie véritable…

C’est grâce à mes deux parents que je suis devenu un véritable puit de science en la matière des mystères qui nous entourent. Depuis ma tendre enfance, ma mère me racontait à mi-mot les histoires aussi fabuleuses que effrayantes sur les conflits entre les Dieux. Ceux qui se baignaient dans la lumière, comme ceux qui se nourrissaient de l’ombre. Elle me chuchotaient les légendes des peuples du désert, faites de magie et de races antiques. Tous ces contes qui étaient tournés en fadaises par les gens de notre partie du monde hyborien.

Mon père, lui, me passionna pour le voyage, l'exploration, l’archéologie. Dès mes quinzes ans, je l'accompagnais dans toutes ses entreprises. Je m'extasiais de voir les histoires de ma mère prendre vie, quand nous trouvâmes des vieux parchemins où étaient couchées en lettre de sang des rituels du sorcier Skelos, ou lorsque nous remontions de la surface de l’eau des vestiges de la civilisation atlante, au large d’Argos. Ou encore même, au coeur de la jungle du Venjipur, devant des gravures à même l’obsidienne relatant la venue de Dieux oubliés depuis les Étoiles, traversant le cosmos à l’aide d’ailes qui éclipseraient l’astre du jour.
Je me régalais de chacune des aventures où m'entraînait mon père, et ce pendant dix ans. Jusqu’au voyage qu’il fit seul, interdisant formellement que je l’accompagne. Il ne connaissait que trop bien les risques… Lui qui avait choisi de se rendre dans le Koth pour prêter main forte à un mage, Pelias, encontre le terrible Tsotha-Lanti.  

Malgré toute la science qu’il avait accumulé, il s’était interposé entre deux forces qui le dépassaient de trop. De plus, il avait choisi le camp de celui qui perdrait cette guerre.
Mon père fut tué sur place, avec d’autres alliés de Pelias, pendant que ce dernier fut emporté jusqu’à la Citadelle Écarlate, et d’où on n’en entendit plus jamais parler.

Le chagrin rendit ma mère malade, et je dû rester à son chevet, faisant par la même une croix sur les voyages et la recherche. Je devais m’occuper de la seule parente qui me restait, et trouver un métier utile, à Numalia. C’est ainsi que je rejoignais la police, afin de faire régner la loi et préserver la paix dans nos rues.
En soit, un métier bien moins palpitant que la vie que je menais autrefois aux côtés de mon père. La routine me devenait pesante, et je réfrénais mes envies d’ailleurs en me rappelant à mon devoir envers ma mère.

Nonobstant, mes yeux recouvraient de leur vitalité et moi de mon entrain, quand Demetrio, assis derrière son bureau richement décoré, m’expliquait qu’il avait besoin de moi pour remplacer Dionus, après le scandale qu’avait fait cette affaire de meurtre dans le Temple. J’étais donc là, jeune préfet de police, une trentaine d’hommes à mes ordres, pour protéger ma ville ( et ma mère ) de toutes ces menaces que je connaissais par coeur, et de celles qu’il me restait encore à découvrir.

Après plusieurs mois, Demetrio m’autorisait enfin à mener une enquête approfondie dans le Temple de Kallian, où tout avait commencé. Je compris rapidement que si ce dossier était fermé, c’est que le chef du conseil inquisitorial voulait surtout dissimuler le fait qu’un barbare cimmérien ait au demeurant ridiculisé la brigade de mon prédécesseur, et que ça soit lui qui ait tué le neveu du gouverneur, Aztrias Petanius, avant de fuir la ville sans être arrêté.
Mais je moquais bien de cet incident et de ce barbare. L’étude du fameux coffre destiné à Kalanthès, le prêtre d’Ibis, était complètement fascinante ! Un objet antique, qui dépassait en âge de quelques millénaires notre ère humaine, et se datait sans nulle doute d’une époque où les Dieux foulaient le sol d’Hyborée.

Je scrutais les hiéroglyphes sur ce qui semblait être finalement un sarcophage, alors que mes hommes, eux, me fixaient comme si j’eu été un éléphant d’Hyrkanie dans une bibliothèque némédienne.
Je comprenais bien vite qu’il s’agissait là d’un cercueil dédié au sommeil d’un des enfants de Set, dont l'ouroboros était visible sur le couvercle. Une autre marque était visible, plus récente, presque plus inquiétante aussi… Elle me ramena immédiatement dans mes souvenirs, quand il eu quelques années de cela, mon père et moi explorions les ruines antiques de la Stygie méridionale, entre Luxur et le Marais aux Lotus Pourpres. Une marque dont mon père me conjura de toujours rester éloigné. La marque du sorcier Thoth Amon.

Il en devenait aisé de déduire pourquoi ce “paquet” était adressé à Kalanthès. Thoth Amon le voulait mort, au moins autant que Set désirait le trépas d’Ibis, sa némésis.

Je brûlais d’impatience d’en apprendre plus. Est-ce que le sorcier avait déterré plus que ce sarcophage ? Les enfants de Set marchaient-ils à ses côtés ? Quel niveau de puissance avait-il acquis désormais, lui qui faisait déjà trembler le Roi Thugra, jadis ?

Toutes ces questions me renvoyaient à une dernière, plus personnelle : Allais-je comme mon père, risquer ma vie en me mêlant d’intrigues de sorciers plus forts que moi ?


Évidemment que oui.


Estebrand

Messages : 1
Date d'inscription : 27/07/2018

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