Phavos
Page 1 sur 1 • Partagez
Phavos
Phavos
Nom du personnage : Phavos
Age :
30-35 ans
Peuple :
Zamorrien
Religion :
Bel
Description physique (taille, poids, cheveux, yeux, particularités...) :
De taille moyenne, fin sans être malingre, sec serait sans doute l'adjectif correspondant le mieux à Phavos. La peau mate de ses congénères et une chevelure noire de jet. Deux yeux d'un vert profond où brille d'étrange lueur tantôt de convoitise tantôt d'intelligence et parfois d'un peu de malveillance éclaire ce visage à la barbe jadis taillée et ouvragée qui aura sans doute souffert des affres de l'exil. Le port droit, un sourire tranquille souvent accroché aux lèvres tout dans son physique respire l'homme d'intelligence et de ruse. Une démarche féline et silencieuse, des mouvements maitrisés et rarement superflus c'est ce qui caractérise Phavos.
Caractère (grands traits):
Phavos, un nom qui évoque la lumière pour un être naviguant parmis les ombres. Rusé, beaux parleur, joueur, séducteur et surtout voleur c'est ce qui définit en quelques mot Phavos. Connus , autant qu'un voleur puisse être connus, pour être celui qui pouvait aller où personne ne pouvait aller il a fait à son apogée trembler de nombreuse demeure et temple nuit après nuit dans l'attente de sa visite.
Doté d'un humour un peu étrange, souvent caustique parfois vaseux il n'en reste néanmoins pas incapable de tendresse véritable. Cependant sa tendresse comme son respect sont des choses qui se méritent.
Son histoire avant l'exil :
Les rues bondées de Shadizar, l’atmosphère étouffante des marchés où se mêlent vendeurs en tout genre et acheteurs de tous poils sans vraiment se voir, où tous se crient dessus pour essayer de couvrir le brouhaha ambiant sans parvenir vraiment à s’entendre, devenant à leur tour une simple source de bruit.
Dans cette marée humaine bruyante pleine de couleur, de sueur et de corps s’entrechoquant dans la moiteur ambiante un homme déambulait parmi la foule.
Loin de participer au concours de heurts et de bousculades qui semblaient régner en ces lieux il se déplaçait avec une grâce féline. Evitant les passants qui ne le voyaient pas, obnubilés par les étals, il était similaire à un souffle de vent alors qu’il se frayait doucement un chemin dans les rues de la capitale.
L’homme n’avait aucun attrait pour les étalages de denrées et de babiole qui semblait presque déborder de chaque stand comme si la rue elle-même n’était plus qu’un gigantesque que grossière corne d’abondance. Il ne déambulait pas pour le plaisir, il avait un objectif, un but…et même si aurait pu éventuellement éviter les artères les plus populaires de la ville…il se complaisait dans l’anonymat brouillon de ce genre d’endroit. Pour qui voulait passer inaperçu…il n’y avait parfois rien de mieux que de se cacher dans la masse grouillante de ses semblables.
S’il ne semblait pas accordait d’importance au marché en lui-même il n’était pas moins sur ses gardes. Il connaissait aussi bien qu’il se connaissait ceux qui naviguaient dans les foules grouillantes, cachés en pleine lumière, profitant des bousculades, voleurs et tire-laines en tout genre étaient de sortie. La rue, cette rue, était évidemment leur terrain de chasse, ils ne jouaient pas dans la même cour…mais il avait fait ses premières armes ici comme beaucoup.
Il observait, il jaugeait, il pointait dans son esprit ses congénères en train de se livrer à leur méfait, il suivait depuis bientôt deux ou trois minutes une petite ombre fugace passant d’une victime à l’autre…trop vite, trop empressée…mais elle n’avait pas peur et savait tirer parti des bousculades et de la cohue générale pour grappiller de quoi sans doute assurer ses prochains jours de subsistance.
Il fut surpris de la perdre alors qu’elle passait derrière un gros marchand bedonnant, il cilla et tourna la tête de droite et de gauche en haussant un sourcil surpris…il était pourtant réputé pour son regard d’aigle…
Si n’était qu’un souffle de vent, la petite main qui caressa sa taille pour s’emparer de sa bourse lui faisait l’effet d’une violente bourrasque, il baissa les yeux alors que sa main bougeait comme mue par sa propre volonté et vive comme un cobra elle referma son étreinte sur le poignet maigrelet d’une jeune fille…La jeune fille l’avait finalement pris pour cible.
Il s’apprêtait à lui donner une correction…lui apprendre qu’on ne volait pas un voleur à moins d’être meilleur que lui et d’en être bien sûr. Il tira sans ménagement sur le petit bras pour écarter de sa hanche les petits doigts essayant encore d’agripper sa bourse. Sous le choc la tignasse noir révéla un visage fin, pâle dans lequel était planté deux yeux d’un bleu profond qui le fixait avec une détermination sans faille et un air de défis qui l’espace d’un instant le renvoya des années en arrière quand il avait surpris ce même regard chez lui lorsque pour la première fois il avait pénétré dans la maison d’un prêtre poussé par la faim et la soif. Il sourit et son étreinte se fit plus douce sur le bras.
Il se porta à son niveau et alors qu’il posait dans sa main sa bourse il lui glissa quelques mots d’une voix bienveillante. Il se redressa et lui tendis la main, quand la petite main pâle se glissa dans la sienne il reprit sa route.
S’en suivirent de longue année de formation et de transmission de son savoir, voyant grandir les talents de sa protégée en même temps que son affection pour elle. Et petit à petit la jeune fille devint une jeune femme aux charmes félins et à la beauté éblouissante. Depuis bien longtemps elle n’avait plus besoin de lui…mais il ne restait jamais loin pour autant, ombre parmi les ombres du tableau des exploits de la jeune femme.
Jusqu’au jour fatidique où il n’était pas là en toile de fond, ayant à son tour un contrat à honorer. Il se sentait anxieux, sa rapine se passa sans encombre comme toujours mais un sentiment d’angoisse crasse ne le quittait pas. Il l’attendit…longtemps…trop longtemps à tourner en rond dans leur repaire. Lorsqu’il se mit en quête…il apprit qu’elle avait été prise et semblait avoir disparu sans laisser de trace.
A partir de là quelque chose changea en lui…il ne vivait plus que pour remettre la main sur elle. Elle ne s’était pas enfuie, il en était sûr il savait de source sûr qu’elle avait été prise et qu’il devait la retrouver, petit à petit il commit des erreurs, trop insistant, oubliant la règle première qu’il avait enseignée à la jeune femme…Les émotions n’ont pas leur place dans ce métier.
Il finit par commettre l’erreur de trop celle qui le fit tomber…Mais sans espoir de la revoir et alors que le cercle de garde se refermait sur lui, maintenu au sol, ses dernières pensées furent amères et remplies de regret. S’en suivit un long moment de captivité de et mauvais traitement…Lui qui était reconnus comme un artiste du crochetage vis ses doigts brisés un par un…entre autre. Finalement on le fit sortir et on passa sur son visage une cagoule…pour aller au gibet sans doute…Un choc sur la tête et plus rien.
Il avait chaud…il avait soif et ses yeux le brulaient c’était ça la mort ? Un pincement désagréable se faisait sentir sur son épaule. Luttant contre tout ce que son corps lui disait il ouvrit un œil et constata avec douleur la présence d’un vautour sur une croix en bois …Sa croix en bois en train de lui grignoter l’épaule. Il hurla et se débattit pour le faire partir sans même savoir pourquoi…Finalement à force de s’agiter il finit par chuter de sa croix en hoquetant de douleur. Effondré dans le sable brulant il se releva doucement et regardant autour de lui…où était-il tombé ?
Phavos- Messages : 1
Date d'inscription : 15/04/2018
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|