Chroniques d'exil
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Message par Furmir Brise Crinière 22.10.17 16:40

Nom du personnage : Furmir

Age : 30 ans

Peuple : nordique semble il

Religion principale: Ymir semble il

Description physique (taille, poids, cheveux, yeux, particularités...) : de taille moyenne, carré, musculature pas très prononcé, porte toujours un masque, cicatrice sur le cœur et l'épaule gauche, cheveux noir, yeux marron peau claire pour un stygien.

Caractère (grands traits):calme, avide de découvertes et de connaissances, curieux.





Une femme assise sur une chaise au milieu d’une pièce circulaire éclairée à l’aide de bougie, était en train d’écrire, trempant régulièrement sa plume dans un encrier qui était en fait un crâne humain.
La femme se redressa.
« C’est bien, tu me rapportes le coffret que je t’avais demandé ».
Un homme encapuchonné, sortis de l’ombre de la pièce avec un coffret doré incrusté de pierres précieuses.
Sans dire un mot il se déplaçât jusqu’à la table, seul le frottement du tissu de sa cape se faisait entendre.
Il déposa le coffret sur la table et recula de quelques pas.
La femme approcha ses mains du coffre, puis eut un rapide mouvement de recul.
« Je me méfie de toi, j’ai ouïe dire que tes précédents contractants avaient eu une fin..... tragique.
Ouvre le coffre pour moi ! ».
La silhouette encapuchonnée s’approcha de nouveau de la table, effleura le dessus du coffret de sa main gauche, comme s'il le caressait.
Puis, apposa vigoureusement sa main sur le couvercle du coffret en chuchotant une étrange litanie dans une langue encore plus étrange; on aurait dit une succession de bruit gutturaux.
Deux points violets commencèrent à luire sous la capuche de l’individu.

Le chant cessa, et la silhouette ouvrit le coffre d’un geste lent.
A l’intérieur se trouvaient des parchemins écrits d’une encre grenat. Les motifs dessinés étaient agressifs, et semblaient onduler doucement.
Le visage de la femme se fendit d’un sourire incisif, dévoilant ses dents taillées en pointe.
« Tu peux disposer, laisse-moi seule maintenant, voilà pour ta peine. »
Elle désignât une petite bourse à proximité de la porte.
La silhouette se dirigea vers la bourse, la prit, et sortit sans un bruit, sous le regard perçant de la femme sans âge.
Une fois la porte fermée, la silhouette attendit dos à la porte, comme une ombre.
Il savait ce qui allait se passer, il attendait simplement la fin des évènements qu’il avait méticuleusement préparé.
Il regarda un instant le corps d’un des gardes empoisonné un peu plus tôt, ses yeux exorbités et injectés de sang, son visage exprimant un mélange de peur et de surprise.
La silhouette sombre esquissa un sourire en pensant à cette idée : comment un homme pouvait-il être surpris de mourir alors que lui-même prévoyait de tuer par surprise.
Un choc sourd se fit entendre derrière la porte, signe que le poison avait fait effet.
La silhouette retourna dans la pièce circulaire, récupéra le coffret et jeta un dernier regard au corps de la femme étendu, les mains crispées sur sa gorge, les vêtements tachés de vin.
Il s’approcha de la défunte et lui murmura :
« Ce savoir était bien trop dangereux pour vous gente dame, et j’en ai grand besoin pour mon expédition à venir. Mais n’ayez crainte vous ne voyagerez pas seule, vos hommes de main dans la salle voisine doivent déjà vous attendre aux portes des lymbes.»
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il se fondait dans la foule des badauds agglutinés dans les ruelles étriquées d’un pas vif. Il escomptait sortir de Belverus sans faire de vague.
Il allait passer le corps de garde sans encombre lorsqu'il se senti agrippé par le col et stoppé net.
« Tiens tiens tiens..., qu'avons nous là ? demanda le garde qui le retenait. La dernière fois que j'ai vu ta sale face de fouille-merde, c'est quand notre roi t'a condamné à pourrir dans un cachot si on t'attrapait dans le coin. »
« Oh, Noble garde, je n’avais point l’intention de nuire, je passais dans la région pour me rendre en Stygia, mais mes stocks de nourritures commençaient à dangereusement s’amenuiser et il me fallait... »
Un violent coup de poing dans la mâchoire le fit taire.
« Silence ! » hurla le garde, et commença à le trainer  à moitié sonné vers les cachots.
Apres avoir été dépossédé de ses biens, il se retrouva projeté sur le sol humide et froid d'une cellule.
Les autres pensionnaires étaient en loques, à moitié morts de faim ou de soif, voire les deux, certains étaient vraiment morts à n’en pas douter. L'air était étouffant mélange subtile de crasse, de sueur, et autres fluides biologiques .
Son voisin de cellule semblait frais, son crâne semi-rasé finissant en longue tresse blanche trahissait des origines étrangères.
Emitêt savait pertinemment qu’il aurait besoin d’un pigeon pour couvrir son évasion. Il entreprit donc de parler avec l’étranger.
Ce dernier parlait le vieux norois, c’était un avantage de parler librement d’une solution pour s’en sortir, car il était fort peu probable que de simples miliciens sachent parler plus que leur langue natale, si ce n’est peut-être un dialecte d’ivrogne.
Emitêt jeta un coup d'œil au fond de sa cellule et trouva ce qu'il espérait, de petites traces blanchâtres sur les murs de pierre de cet humide cachot.
Il pris une peu de charbon qui trainait au pieds d'un brasero proche de la grille de sa cellule, et sorti un morceau de souffre de sa chaussure.
Il mélangea les trois poudres et bourra la serrure de la porte avec, dit à son compagnon d’infortune de faire de même.
Puis il se mordit le doigt et dessina un étrange motif de sang sur sa serrure.
Il recula de plusieurs pas, ferma les yeux, et chuchota quelques sons incompréhensibles. Tout à coup sa serrure explosa dans un bruit de pétard mouillé. Il se rua dehors, pris une torche, l’approcha de la serrure du nordique qui explosa également. Ensemble ils coururent dans les couloirs exigüs des geôles à la recherche de leurs effets. Plusieurs personnes tentèrent en vain de s’interposer, le Nordien leur fracassait le crâne contre les mur, les étranglait, ou les empalait sur leurs propres lames.
Finalement ils trouvèrent la salle d'armes, prirent leurs équipements respectifs, et continuèrent leur chemin à travers ce labyrinthe de corridors étriqués.
Enfin la sortie était proche, on sentait l’air chaud mais agréablement moins vicié venant de l’extérieur.
Les deux comparses couraient à vive allure afin d'enfin sortir de ce donjon. Le Nordique fut heurté de plein fouet par une montagne de muscles qui l’envoya s’écraser contre le mur. Les deux titans se jaugèrent un instant puis se ruèrent l'un sur l'autre en poussant des cris de rage qui finirent par se mêler au bruit du métal qui hurlait et crachait des myriades d'étincelles à chaque coup paré. La puissance des frappes n'avait d'égale que leur précision. Une seule attaque encaissée aurait suffit à découper l'un des deux combattants. Les gladiateurs se livraient un duel sans merci dont l'issue fatale planait tel un macabre messager des dieux.
Tout à coup le Géant s’immobilisa, son arme tomba au sol, puis il s’agenouilla lourdement, laissant apparaître derrière lui Emitêt tenant fermement sa dague plantée derrière la nuque du colosse à demi effondré.
Dans un bruissement aqueux la dague sortit de son logement, dans un choc sourd le colosse s’écroula complètement face au sol. On distinguait à présent une déchirure sanglante au niveau de la nuque de l’imposante carcasse.

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Arrivé dans le désert des terres d’exil, L'homme masqué guida le convoi vers les falaises qui se dressaient au nord, ils pourraient au moins s’abriter du soleil.
Laureline et padjila le suivaient, fatigués, accablés par la chaleur et la soif. Le moindre pas était un supplice.
Sous son masque, il souffrait plus que les autres, l'ai non renouvelé , aride ,était étouffant.
Arrivés à l’abri des rochers, les trois vagabonds se reposèrent quelques heures.
Après cet instant de repos salvateur, ils se remirent en marche. Ils devaient trouver de l’eau. C’était impératif pour survivre, et les quelques buissons et arbrisseaux disséminés ça et là étaient un signe encourageant.
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Il avait quitté le campement pour aller chercher des plantes et les examiner, il avait besoin de connaitre la flore local afin de tirer parti de leurs diverses propriétés. L’aloès et le lotus jaune étaient abondants près du lac du sud. Alors qu’il remontait le cours d’une rivière, il entendit des pas derrière lui. En se retournant, il vit deux hommes et une femme tout de cuir harnachés et aux visages masqués.
Ils le toisèrent d’un œil malsain, de grandes lances de fer à la main.
« Quel chance tu as que nous t’ayons trouvé mon brave certain t'auraient tué. Allez ! Lance nous tout ce que tu as comme dédommagement et tu pourras t’en retourner. »
il les regarda à travers son masque un instant, se releva maladroitement en douceur, prenant un air misérable et dit d’une voix affolé :
« Pitié, ne me faite pas de mal messires, je n’ai que ces guenilles dont j'ai délesté quelques cadavres dans le désert »
Les trois malandrins rirent un moment avant de pointer leurs lances sur lui.
«Tu dois avoir trop chaud la dedans, rend-toi service et donne-nous donc cela »
Il se dévêtit et leurs donna ses soieries.
La femme le regardait amusée « c’est qu’il est timide, le garçon ! Aller retire ton masque »
Il obtempéra, les brigands le laissèrent repartir nu comme un ver. Mais c'est tout de soie vêtu et armé d'une lance de fer qu'il rentra a son campement .
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Le soleil le tira de son sommeil, il releva la tête de la table de fortune, de l’encre sur la joue. il s’était encore endormi sur ses recherches.
La retranscription des voix qu’il entendait dans sa tête lorsqu’il déchiffrait de vieilles tablettes gravées des rois géants, l’occupait pleinement.
Ils avaient créé les bracelets qui le maintenait prisonnier de ces terres, dans leur civilisation se trouvaient les réponses pour s'en libérer.
Plusieurs personnes étaient venues se présenter à leur campement pour faire connaissance et jauger de l’intérêt de ces nouveaux arrivants.
Nombre de brigands avaient essayé de les menacer avant de se faire découper par laureline et padjla.
Le campement se transforma en avant poste puis en véritable fort pour recevoir comme il se doit les fauteurs de troubles.
Le nom de l’érudit masqué commençait à se répandre dans les terres d'exil, ainsi que sa volonté de monter une expédition dans la cité maudite. De nombreux textes parlaient de la cité et celui qui l'intriguait le plus faisait référence une salle des cartes situé sous la cité.
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Le jour était venu, il attendait calmement sur l’énorme sculpture en forme de main noire.
Il savait que de nombreuses personnes lui avaient promis leur aide et il comptait sur la venu de certains en particulier.
Les premiers commencèrent à arriver au bout de quelques heures. Tout harnachés pour le combat, de braves guerriers et mercenaires s'avancèrent vers lui pour se joindre à l’expédition.
Il savait pertinemment que la seule chose qui les intéressait était la perspective de richesses matérielles cachées en ces lieux.
Une fois les préparatifs terminés, le corps expéditionnaire se dirigea vers la cité. A mesure qu'ils progressaient le nombre de mort vivant à combattre augmentait drastiquement.
Quand ils arrivèrent finalement au bord de la cité, l'air était lourd, chargé de magie maléfique, le sable lui même semblait teinté par le sang. Quelques mercenaires craintifs firent demi tour, les autres pénétrèrent dans la cité avec lui faisant face à l'inconnu.

(la suite bientôt)


Furmir Brise Crinière

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Date d'inscription : 01/10/2017

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