Nilhaccoret

Âge : Ancestral (en fait, je n’ai jamais su compter au-delà de 5).
Peuple : Démon.
Religion : Culte de Nilhaccoret (rien de tel que se prier soi-même pour accéder au bonheur).

Description physique :
Fut un temps où je n’avais plus de forme physique. J’errais dans des limbes fades et incolores, par-delà la surface des eaux et plus profond encore que les gouffres abyssaux qui déchirent les flancs abrupts des Talakmas. Avant encore, je me souviens avoir été un être immense et puissant qui causait la frayeur en toute la Valusia, terrifiant les humains comme les hommes-serpents.

Récemment, je revins dans le corps d’un chat, invoqué par quelque Méruvien stupide dont je fis aussitôt mon repas. Le corps que j’habitais subit quelques transformations mineures qui altérèrent sa couleur, son odeur (je sentais la framboise et le citron) ainsi que son aspect. Si mon apparence était pour le moins pitoyable, elle offrait cependant le mérite d’être trompeuse et cachait prodigieusement mes terribles pouvoirs occultes.

Enfin, après avoir été piégé, je me suis retrouvé transformé en créature humaine. Quelle horreur. Heureusement qu’il n’y a aucun miroir dans ces terres d’exil, sans quoi je serais mort sur place. Cette forme-là me répugne au plus haut point et je m’épargnerai donc le supplice de vous en offrir une description.

Caractère (grands traits) :
Loyal bon (et assez doué pour le mensonge).
J’ai toujours eu bon caractère. Certes, j’ai un fort instinct meurtrier et la première chose à laquelle je pense quand je croise quelqu’un c’est à quoi il ressemblera une fois empalé sur ma corne, mais je ne râle jamais. Je suis toujours enjoué, sauf depuis que je suis dans ce corps humain immonde. Je pense être de compagnie assez agréable. Il faut juste éviter les sujets qui fâchent. Et les autres.

Son histoire avant l'exil :
Mon histoire est assez basique. Je suis un démon. Je ne sais plus trop comment je suis né et je ne pense pas pouvoir mourir. Je me suis incarné plusieurs fois et la dernière s’est assez mal fini.

Peu de temps avant mon exil, j’étais un chat à une corne rose, assez gros, qui faisait régner la terreur partout où il passait. Je pouvais provoquer des ouragans et des tsunamis. On m’embauchait même sur des serveurs Conan Exiles pour expliquer des wipes inopportuns (pensez à moi pour le 8 mai). Tout allait bien, et je m’habituais à ma nouvelle forme avec un certain plaisir, pouvant concrétiser l’instinct meurtrier naturel du chat qui me servait d’hôte.

Mais lors d’une virée en Ophir, alors que je mangeais des fraises (bon, d’accord, des enfants) au bord d’une rivière, je fus pris en traître par une équipée de chasseurs de monstres originaires d’Aquilonie. Ces chiens galeux m’ont vaincu et je me réveillai en plein milieu d’un désert, dépourvu de tous mes pouvoirs, homme nu au poignet ceint d’un bracelet maudit.